Avant 30 ans, on pense rarement à l’assurance maladie complémentaire. Pourtant, c’est à cet âge qu’il faut agir pour profiter de primes avantageuses et éviter les mauvaises surprises plus tard. Souscrire jeune permet d’anticiper, de se protéger efficacement et durablement tout en optimisant son budget. Explications.
Quelles sont les principales erreurs à éviter ?
Attendre d’avoir un souci de santé pour penser aux assurances complémentaires, croire que la LAMal suffit ou négliger certaines prestations sont autant d’erreurs fréquentes chez les jeunes adultes.
Attendre qu’un problème de santé survienne pour s’assurer
Beaucoup pensent pouvoir souscrire une assurance complémentaire plus tard, « quand ils en auront besoin ». Or, contrairement à l’assurance de base, les complémentaires sont soumises à un questionnaire médical. En cas d’antécédent, la compagnie peut refuser l’admission, exclure certaines pathologies ou appliquer des restrictions. Mieux vaut anticiper pendant qu’on est en bonne santé.
Sous-estimer l’importance de l’hospitalisation privée ou semi-privée
Quand on est jeune, les problèmes de santé paraissent lointains. Pourtant, en cas d’accident ou de maladie, avoir accès à une chambre privée ou semi-privée, ainsi qu’au libre choix du médecin et de l’hôpital, fait une réelle différence. Pour accoucher en chambre privée, il faut aussi avoir souscrit à l’avance, car les assurances complémentaires prévoient des délais de carence en cas de maternité.
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Ignorer les couvertures dentaire ou médecines alternatives
Les soins dentaires ne sont pas pris en charge par la LAMal. Il en va de même pour les médecines douces comme l’ostéopathie ou l’acupuncture, de plus en plus utilisées. Une complémentaire bien choisie peut couvrir une grande partie de ces frais.
Ne pas préparer sa grossesse
Comme mentionné plus haut, pour bénéficier d’une couverture maternité (hospitalisation, soins pré et postnataux, accouchement à domicile, etc.), il faut avoir souscrit suffisamment tôt. Les délais de carence sont souvent de 9 mois, voire plus selon les assureurs. Cela concerne aussi d’autres couvertures comme le dentaire ou les médecines alternatives : leurs prestations liées à la maternité sont également soumises à carence.
Souscrire avant 30 ans : un avantage financier et médical
Plus vous souscrivez une assurance maladie complémentaire tôt, plus vous profitez d’avantages significatifs, tant sur le plan financier que médical.
Primes plus basses
L’un des principaux atouts de la souscription anticipée, ce sont les tarifs avantageux. Les jeunes bénéficient généralement de primes plus faibles car le risque de maladie ou d’hospitalisation est considéré comme moindre par les assureurs. À partir de 30 ans (voire un peu avant), on constate une augmentation progressive des primes d’assurance.
Souscription plus simple et moins restrictive
Au-delà de la prime d’assurance, souscrire jeune permet aussi de faciliter l’admission. Même si un questionnaire médical reste demandé, les risques de refus ou de limitations sont bien plus faibles. En avançant en âge, la souscription devient plus complexe : les questionnaires sont plus détaillés et le moindre antécédent peut entraîner des exclusions ou un refus de couverture.
Être assuré jeune vous garantit une protection étendue, même si des problèmes de santé surviennent plus tard.
Pour en savoir plus : Assurance complémentaire : peut-on y souscrire à n’importe quel âge ?
Nos conseils pour bien choisir son assurance complémentaire
Choisir une assurance complémentaire ne se résume pas à comparer des primes. C’est un choix stratégique qui doit s’adapter à votre mode de vie actuel et à vos projets futurs.
Contrairement à l’assurance de base, dont les prestations sont réglementées, les assurances complémentaires proposent des couvertures libres, qui varient fortement d’un assureur à l’autre.
Comparer les prestations selon vos besoins actuels et futurs
Vous voyagez régulièrement ? Vous envisagez une grossesse dans les prochaines années ? Vous êtes adepte des médecines naturelles ? Il est essentiel d’anticiper vos besoins pour choisir les bonnes couvertures.
Comparer une assurance complémentaire, ce n’est pas seulement regarder le prix. Il faut analyser les prestations proposées, les exclusions, les limites et les conditions particulières de chaque contrat.
Lire aussi : Assurance complémentaire : La clé pour économiser sur vos frais médicaux
Faites-vous accompagner par un spécialiste de l’assurance maladie suisse
Certaines erreurs peuvent coûter cher. Un conseiller spécialisé vous aide à clarifier vos besoins, à analyser les offres de manière objective et à éviter les pièges fréquents. C’est le meilleur moyen de souscrire en toute sérénité et de bénéficier d’une couverture réellement adaptée.