Nous écrivons aujourd’hui un article un peu spécial, puisque nous souhaitons évoquer l’apparition de courtiers peu scrupuleux sur le territoire suisse depuis quelques mois.
Ce n’est pas la première fois que nous réagissons quand notre métier de courtier en assurance est mis à mal par des articles ou des agissements qui pourraient porter préjudice à notre profession. Depuis nos 25 ans d’existence, nous avons suivi les mêmes lignes de conduite et nous n’en avons jamais dévié : le conseil passe avant tout, nous sommes au service du client et nous respectons ses choix.
Des courtiers insistants et agressifs
Depuis cet été, nous faisons face à des soi-disant conseillers en assurance qui n’hésitent pas à harceler les gens par téléphone.
La victime est appelée par un numéro qui semble au premier abord normal avec au bout du fil une personne qui est chargée de prendre des rendez-vous. Après enquête, il s’avère que ce sont des call-centers situés dans les pays du Maghreb où seule la rentabilité compte. La personne va alors essayer de convaincre l’assuré de prendre un rendez-vous pour faire un point sur ses assurances ou revoir ses couvertures. Si la victime n’est pas intéressée, l’interlocuteur va insister lourdement avec souvent un ton qui monte vite pour ensuite raccrocher au nez s’il n’obtient pas gain de cause. L’assuré n’est pas débarrassé pour autant, ces listings téléphoniques tournent de main en main et il recevra un appel une dizaine de jours plus tard par une autre personne.
Si l’assuré a fixé un rendez-vous mais qu’il souhaite l’annuler ou modifier l’heure de la rencontre, il va essayer d’appeler le numéro gardé en mémoire dans son téléphone. Malheureusement, il s’agit de numéros à sens unique, c’est à dire qu’il est impossible de les rappeler. L’appel n’aboutit à rien et on ne peut laisser aucun message. Une première piste est de faire appel à l’annuaire International Numbering Plans qui permet de savoir à quel opérateur appartient le numéro. Si vous êtes appelé pour le même objet mais avec des numéros différents, vous verrez qu’ils ont tous été vendus par une même société.
Pour nous, le plus grave est que ces « courtiers » se font passer pour d’autres sociétés. Nous avons reçu plusieurs témoignages de différents courtiers qui sont victimes de cette supercherie. Les call-centers se font passer pour d’autres sociétés de courtage et obtiennent ainsi plus facilement des rendez-vous.
Que faire si vous êtes victime de ces courtiers ?
Si vous n’avez pas eu d’autres choix que d’accepter un rendez-vous, nous vous invitons à la plus grande prudence. Il vous sera impossible de les joindre pour annuler le rendez-vous, aussi nous vous conseillons de ne pas honorer le rendez-vous et d’être en-dehors de chez vous ou du lieu convenu au moment du rendez-vous. Ne répondez plus aux appels et utilisez les fonctionnalités de blocage incluse dans les smartphones.
Comment reconnaître un vrai courtier ?
Cette question résume notre prise de position évoquée dans cet article. En effet, ce type d’agissements entache la réputation des courtiers, et les conseillers honnêtes sont souvent mis dans le même sac que les « courtaillons » comme nous aimons à les appeler.
A l’Agence Mendes, nous ne faisons pas appel à des call-centers. Pour en avoir testé par le passé, nous n’avons jamais été satisfaits des résultats et nous préférons que nos conseillers appellent eux-même les clients pour prendre les rendez-vous. De plus, nos conseillers ne vont jamais vous harceler et ils vont respecter votre choix de les rencontrer ou non.
Nous travaillons depuis de nombreuses années en étroite collaboration avec plusieurs sites internet. Ceux-ci nous transmettent vos demandes que nous traitons avec la même discrétion et le même professionnalisme qu’à l’accoutumée.
Pour conclure, nous vous invitons à être vigilant. Non de refuser tout appel de la part de conseillers en assurance mais d’être attentif à la façon dont la personne vous proposera un rendez-vous. Tous les courtiers ne sont pas malhonnêtes, loin de là, mais il faut rester vigilant quand l’un d’entre eux dépasse les limites.