Alors que le monde bancaire connaît de nouveaux bouleversements, les assureurs montrent de la stabilité. En confiant son épargne à une assurance-vie, le capital est en principe garanti, même en cas de faillite de la compagnie.
La stabilité des assureurs face à la crise du secteur bancaire
Les crises, elle les enchaîne depuis des décennies. Cette fois, c’est un séisme qui ébranle la place bancaire helvétique: le rachat de Credit Suisse par UBS pour 3 milliards de francs. Ce rachat a été approuvé le 19 mars par le Conseil fédéral, qui a en outre activé le droit d’urgence permettant la mise à disposition de dizaines de milliards de liquidités par la Banque nationale suisse (BNS).
De quoi écorner la confiance en la place financière, après le sauvetage d’UBS en 2008 dans le contexte de la crise des subprimes et l’adoption de réglementations plus strictes au cours de ces treize dernières années. Celles-ci auraient dû éviter de nouveaux remous. Pourtant, cette fusion fait suite à une longue descente aux enfers et sauve de justesse la deuxième banque de Suisse de la faillite, considérée « too big to fail» .
La solide solvabilité des assureurs
Dans ce contexte, les autres acteurs du secteur financier que sont les assureurs font preuve de stabilité. L’an dernier, les assureurs privés ont enregistré une hausse du volume de leurs primes, en dépit d’un contexte économique tendu, relève l’Association suisse d’assurances (ASA) dans une estimation publiée en début d’année. Inflation, turbulences sur les marchés et incertitude économique liée notamment à la guerre en Ukraine n’ont pas entamé leur solvabilité, jugée solide. Tous les domaines de l’assurance ont affiché une croissance.
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Les assurés sont protégés en cas de faillite
La branche est elle aussi étroitement surveillée par le gendarme financier, la FINMA. Les entreprises d’assurance (hormis les réassureurs) doivent notamment constituer des provisions suffisantes pour garantir les obligations envers leurs assurés en cas de faillite. Ces provisions sont constituées par une fortune liée, dont le placement est soumis lui aussi à des règles strictes, entre autres sur la diversification des risques et les catégories de placement autorisées.
En cas d’insolvabilité, les assurés sont privilégiés par rapport aux autres créanciers et les contrats d’assurance honorés en premier lieu, précise la FINMA.
C’est différent pour les banques. En cas de faillite, les dépôts – comptes épargne et comptes courants – sont garantis à hauteur de 100 000 francs par client au maximum. Ce dispositif s’applique à toutes les banques qui bénéficient d’une autorisation de la FINMA et couvre les clients privés et les entreprises. Le but de cette garantie, c’est bien sûr de protéger les déposants, mais aussi d’éviter que ceux-ci ne retirent tous leurs avoirs d’un coup et provoquent une panique bancaire.
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Assurance-vie = capital garanti
Dans ce contexte, il s’avère intéressant d’allouer une partie de son épargne à la constitution d’une assurance-vie. En particulier celles qui s’inscrivent dans le cadre de la prévoyance vieillesse individuelle – le fameux troisième pilier. Elles permettent la constitution d’un capital, afin de couvrir les lacunes de l’AVS et de la prévoyance professionnelle et, une fois retraité-e, maintenir un niveau de vie proche de celui d’avant.
Trouver le 3ème pilier le mieux adapté
à ma situation et mes objectifs !
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Outre la sécurité, quels autres avantages sont proposés par les assureurs ?
En dehors de la sécurité et de la garantie du capital, le troisième pilier en assurance offre de nombreux avantages supplémentaires, comme la possibilité de déduire fiscalement ses versements chaque année de ses impôts, dans la limite des plafonds maximums, de profiter de prestations d’assurance-vie ou du retrait anticipé du capital.
Economiser des impôts grâce au troisième pilier
Ce troisième pilier peut être libre (pilier 3b) ou lié à l’âge de la retraite (pilier 3a), ce qui signifie que le versement du capital intervient en principe à ce moment-là. Dans ce deuxième cas, les cotisations sont déductibles de mon revenu imposable, à hauteur de 7056 francs au maximum si je suis salarié-e ou 20 % de mon revenu net (mais au maximum 35 280 francs).
Retirer son pilier 3a pour financer l’achat d’un logement
Sous certaines conditions, je peux aussi retirer mon troisième pilier avant l’échéance. Par exemple, si je quitte définitivement la Suisse, si je m’installe comme indépendant-e ou encore pour financer l’achat d’un logement. À noter que mon-a conjoint-e ou partenaire enregistré-e doit donner son accord.
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Assurer l’avenir de ses proches
En option, les assureurs proposent en principe la possibilité de prévoir le versement d’un capital supplémentaire à mes proches en cas de décès. Ou encore le versement d’une rente si je me trouve en situation d’invalidité après une maladie ou un accident.
Nos spécialistes se tiennent à l’écoute de vos questions et vos demandes. Ils vous conseillent avec expertise et de manière personnalisée, en fonction de vos besoins et de votre situation financière. N’hésitez pas à nous contacter !