La hausse des taux directeurs par la Banque nationale suisse (BNS) a entraîné un renchérissement du coût des hypothèques fixes. Quelles en sont les conséquences pour les propriétaires ? Quelles assurances peuvent s’avérer utiles dans le cadre d’un achat immobilier ?
Le mot demeure sur toutes les lèvres : inflation. L’an passé, le renchérissement dépassait les 8 % aux Etats-Unis, les 10 % dans la zone euro. En Suisse, les prix ont, dans l’ensemble, progressé de 2,8 % en 2022, selon les données publiées en début d’année par l’Office fédéral de la statistique (OFS). Ce renchérissement devrait se tasser autour de 2,3 % cette année, ajoute l’OFS, un taux bas comparé à nos voisins de la zone euro (5,5 %) et aux Etats-Unis (4 %). Pour faire baisser la pression, les banques centrales ont logiquement augmenté leurs taux directeurs.
Dans leur sillage, les taux hypothécaires ont eux aussi grimpé : entre janvier et décembre, le coût des hypothèques à taux fixe sur dix ans a progressé de 1,5 point de pourcentage – ce type de financement est le plus fréquent, représentant les deux-tiers des hypothèques contractées en Suisse. Après un pic à 3,25 % à l’automne, les taux indicatifs avoisinent aujourd’hui les 3 %, selon une information relayée dans plusieurs médias mi-janvier.
De sorte que près d’un quart des propriétaires craignent de ne plus pouvoir rembourser leur emprunt, une fois leur hypothèque arrivée à échéance, peut-on encore lire. Parmi les autres conséquences de ce renchérissement du crédit, certains acheteurs potentiels pourraient se trouver découragés dans la réalisation de leur projet. De quoi entraîner potentiellement une baisse des prix de l’immobilier, même si selon les régions, la faible offre maintient les prix vers le haut.
Bénéficier d’un montage financier personnalisé
D’où l’importance de bénéficier d’un conseil expert au moment du montage financier de votre prêt hypothécaire. Nos spécialistes en crédit hypothécaire se tiennent à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre projet, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire, en Suisse ou à l’étranger : de la première simulation de prêt, jusqu’à la signature des offres. Vous pouvez également demander en ligne une évaluation de votre capacité d’emprunt.
Emprunter auprès d’une banque ou d’une assurance ?
En ce qui concerne le financement de biens immobiliers, nous comptons des banques et des compagnies d’assurances parmi les partenaires avec lesquels nous travaillons. Chacun a ses avantages. Dans certains cas, les assureurs proposent des taux hypothécaires plus bas que les banques pour les emprunts à longue échéance, même si leurs conditions d’octroi peuvent être plus strictes, notamment concernant l’apport en fonds propres. Par ailleurs, en souscrivant une hypothèque auprès d’un assureur, vous pouvez bénéficier dans certains cas de rabais sur d’autres produits d’assurance. Par exemple, pour sécuriser votre hypothèque avec une assurance-vie.
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Quelle assurance si je ne peux plus rembourser mon prêt ?
La vie est faite d’imprévus, c’est ce qui fait son sel. Mais parfois, on se trouve frappé par un coup dur : accident, maladie grave, perte d’un emploi ou décès d’un membre de la famille. Ces événements peuvent avoir des conséquences financières importantes et représenter un risque pour votre hypothèque.
Une rente via l’assurance perte de gain et accident
En cas d’accident ou d’incapacité de travail, l’assurance perte de gain et l’assurance accidents permettent de combler le manque de revenus. Dans certains cas graves, c’est l’assurance invalidité (AI) qui prend le relais. Et en cas de perte d’un emploi salarié, des indemnités sont en principe versées par l’assurance chômage.
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Dois-je assurer mon amortissement ?
Une assurance hypothécaire, appelée aussi assurance-risque hypothécaire ou assurance amortissement, peut également pallier le manque de revenus. Elle peut être souscrite sur une partie ou tout le volume hypothécaire. Elle couvre les intérêts et, selon les contrats, l’amortissement. Elle protège également vos proches en cas de décès en leur versant un capital censé leur permettre d’amortir l’hypothèque. Elle peut aussi combler une perte de revenus en cas de chômage, sous certaines conditions.
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Une assurance-vie pour couvrir les risques et amortir le prêt
Souscrire une assurance-vie, c’est du tout-en-un ! Elle offre d’assurer votre avenir financier de manière générale : elle permet de couvrir la perte de revenus en cas de maladie, d’accident ou de décès. Selon les contrats, elle permet aussi la constitution d’un capital, qui peut être libéré en cas de coup dur.
Vous pouvez aussi mettre en gage votre police d’assurance-vie auprès de l’institution qui vous a octroyé le prêt hypothécaire. Au lieu de verser chaque mois une somme pour rembourser le crédit, vous payez vos primes d’assurance-vie. Pour la banque, c’est une sécurité, puisque le montant épargné par ce biais augmente régulièrement. C’est ce que l’on appelle l’amortissement indirect : il vous permet à la fois de rembourser votre prêt, de constituer une épargne pour vos vieux jours et de déduire les montants épargnés au titre de la prévoyance (pilier 3a) chaque année de votre revenu imposable, jusqu’à concurrence du maximum légal.
Nos conseillers vous orientent avec expertise vers les produits d’assurance les plus pertinents, dans le cadre de votre achat immobilier. Contactez-nous pour une analyse complète de votre situation !