En tant que courtier en assurance, nous souhaitons réagir à l’article paru le 17 octobre dernier sur la Tribune de Genève et sur le 24 heures qui parlait des courtiers en assurance peu scrupuleux. Nous avons été choqué par les propos tenu par Me Gilles-Antoine Hofstetter qui conseille aux gens tout simplement de ne jamais travailler avec un courtier. Nous ne pouvons pas lire ce genre de propos sans réagir.
Le métier de courtier en assurance est un métier à part entière qui demande une bonne connaissance du système d’assurance, des compagnies d’assurance et de leurs produits. Nous avons bien conscience qu’il y a sur le marché bon nombre de « courtaillons » comme nous les appelons, qui font beaucoup de mal à notre profession. Souvent sans structure et peu formés, ces pseudo « conseillers » ne voient que l’avantage financier aux dépens de leurs clients en leur faisant signer des contrats mal adaptés à leur situation. L’appât du gain passe avant le conseil, ce qui aboutit à des situations parfois désastreuses pour les assurés.
Si Me Hofstetter conseille de ne jamais passer par un courtier, quelle solution reste-t-il aux assurés pour souscrire leurs assurances ?
L’une d’entre elle consiste à passer directement par la compagnie d’assurance. Si l’article de la Tribune de Genève relate trois témoignages de clients qui ont perdu leurs couvertures d’assurance à cause du mauvais conseil du courtier, nous avons de notre coté des faits similaires qui mettent en cause les compagnies d’assurance : les assurés se sont vus résilier ou modifier leurs contrats sans leur consentement. Aussi, après avoir analysé la situation de bon nombre de clients dont nous avons repris le portefeuille en gestion sous forme de mandat, il s’avère que nous avons dû adapter leurs couvertures qui souvent étaient bien trop élevées par rapport à leurs besoins réels ou qui n’avaient plus lieu d’être.
En tant que courtier en assurance depuis plus de 20 ans, nous demandons à Me Hofstetter et aux assurés de ne pas faire d’amalgame : tous les courtiers n’ont pas la même motivation.
Depuis nos débuts, nous nous battons pour faire passer le conseil avant la rémunération. Pour cela, nous formons régulièrement nos conseillers et nous assurons un suivi efficace grâce à notre back office.
Nous ne considérons pas nos clients comme du « gibier » comme le journaliste aime à répéter dans son article, mais comme des personnes que nous devons conseiller au mieux de leurs besoins et de leurs intérêts.
Nos 40’000 clients nous font confiance depuis plus de 20 ans et nous continuons à mettre tout en oeuvre pour les satisfaire tous les jours.